Tout cavalier le sait, le mental du cheval est indissociable de sa performance. Mais comment décrypter ce animal qui n’a pas la parole ? J’accompagne depuis douze ans des chevaux de course, de sport et de loisirs.

J’aide l’animal à communiquer ce qu’il a à vous dire, ainsi qu’à trouver des réponses applicables et réalistes aux malaises qu’il peut ressentir. Par exemple, quand un cheval fait savoir qu’il ne veut plus du tout faire de compétition, je vais vais pas dire au propriétaire professionnel « Ah, ben mon brave monsieur, c’est votre crack peut-être, mais c’est fini pour lui« . Je vais au contraire demander à l’animal : »Ah oui, et pourquoi donc ne veux-tu plus aller en compétition ? » . Il s’agit en général d’un problème tout autre et réglable : un stress du cheval en rapport avec le contexte, ou un driver ou cavalier qui manque ou qui ne convient pas au tempérament de l’animal … Bref, une souffrance qui peut être résolue par une décision accessible.

Mon éthique est la suivante : si on soulève un problème, il doit être résolu à la fin du travail.

Les chevaux sont des éponges émotionnelles et s’approprient nos propres difficultés . La maladie ou les problèmes locomoteurs, les échecs ont un sens. Que viennent-ils nous dire ?

La « psychosomatique croisée » décrit toute situation où les troubles du comportement et/ou les « maladies » somatiques de l’animal sont en relation directe, signifiante, avec le mal-être d’un humain proche de cet animal. Dans ce cas précis, le problème du cheval, sera réglé par un travail thérapeutique du cavalier/driver/propriétaire/entraîneur. Ceci demande un véritable engagement.